PHOTO UNE

Trop injustement oublié par la communauté des agité(e)s du poignet, Edward Penishands (dans sa version originale) est pourtant un petit chef-d'œuvre de délicatesse et de fantaisie. Réalisé en 1991, ce film qui n'a bien entendu rien à envier à son alter ego burtonien, est une profonde réflexion sur l'altérité et l'acceptation de soi. Nous vous en détaillons les scènes-clés.

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Comme tous les grands récits, Edward aux mains de bite commence par un moment d'égarement : Karen, une vendeuse de godemichets qui fait du porte-à-porte se perd dans un grand château. Moment de suspens.

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Stupéfaction. Elle y rencontre Edward, fusion de Robert Smith, Johnny Depp et d'une teub. Edward est très fort en ce qui concerne la mono-expression.

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L'autre, cet inconnu.

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Edward est invité dans la maison de Karen. Il tombe immédiatement amoureux de la photo de Susan, la fille de Karen.

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Malheureusement, l'accueil est plutôt mitigé, sans doute à cause de sa différence : ses mains de bite.

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Lors du repas, Edward est vraiment maladroit pour manger ses spaghettis, ce qui accentue son malaise.

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Dégouté de la life, Edward se tape une bonne branlette devant la photo de Karen. Il met un petit peu de son jus d'amour dessus.

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Karen trouve sa photo et goutte le jus d'amour dessus. Elle le trouve tout à fait correct. Du coup, ils se barrent ensemble dans le grand château d'Edward. On peut pronostiquer à ce moment-là qu'elle va prendre cher. 

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C'est le bukkake de la joie. Champagne.

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Un film très nietzschéen finalement puisqu'il nous apprend que nous avons tous un don, et que le développement de ce don est notre véritable but dans la vie.

Une conclusion en forme de happy hand, en quelque sorte.

Pour voir le film en entier, c'est par ici.