Capture d’écran 2018-03-13 à 14.35.44Entre le canapé pourri en Skaï noir de chez Brazzers, la banquette arrière tristouille du Bangbus, ou la pléthore de villas avec piscine sans âme (probablement les mêmes qui sont louées pour les aventures des Ch'tis et des Marseillais sur W9) qui servent de trame de fond aux vidéos porno actuelles, il y a de quoi se pendre. Alors, certes, le décor n'est pas le coeur de l'action et le priapisme cause souvent un rétrecissement de la vision, mais tout de même. Devant certaines scènes, on a parfois l'impression de se masturber dans un Fly ou un Mobalpa après la fermeture. Plus déprimant que ces appartements témoins, tu meurs. Par contre, quand on remate les films de cul des seventies et des eighties, c'est comme si on passait à la télé en couleur : on en prend plein les mirettes. Levrette sur un flipper AC/DC, titillage de clito au-dessus d'un vinyle de James Brown, papiers peints à fleurs, broderies psychédéliques : à l'époque, on misait sur le baroque pop. Un âge d'or auquel le compte Instagram Hardcore Decor rend un hommage fervent.  Chers décorateurs et décoratrices d'intérieur, on a besoin d'une Valérie Damidot du X au plus vite ! Pour avoir un orgasme visuel, c'est ici que ça se passe.

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